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Sujet: L’Avènement d'un Prodige. Jeu 9 Sep - 14:35
~Début du Flash Back~
Chapitre I: "L'enfance d'un Prince."
Il faisait nuit, le ciel était sombre. Un vent léger, parcourait l’atmosphère, venant apaiser l’ambiance chaleureuse d’une soirée d’été torride. Le village tout entier était plongé dans le calme le plus complet, ne laissant entendre, que les hurlements des chiens errant, qui agonissait dans les ténèbres les bas fonds de Kiri. Il y avait cependant, au cœur de cette nuit sans lune, de l’activité à l’hôpital du village de la brume sanglante. En effet, après de longue heures d’agonie, et de cris incessant, venant briser le silence régnant sur le village endormit, une femme, devenu mère, mis au monde pour le clan Mibu, un fils. Cet enfant fut le fruit de dur labeur enduré par une femme éprouvé après neuf mois d’attente, dans l’angoisse, contrairement aux autres femmes. Elle savait, que si cet enfant n’était pas parfait, il serait mis à mort, sans hésitation, même s’il s’agissait du fils de chef, tel était la coutume. Il va s’en dire que cette règle était complètement stupide, certes, mais c’est ce qui permit entre autres aux membres de ce clan, de rester ce qu’ils étaient. L’enfant, une fois son cordon coupé, fut enlevé à sa mère, qui, épuisée, priait pour l’avenir de son enfant. Les anciens du clan, prirent l’enfant, et, suivit par des médecins de ce même clan, entrèrent dans une salle situé près de la maternité, et commencèrent l’examinassions de ce fils. Il ne devait en aucun cas être trop petit, top gros, pour son âge, ni mal formé. Après des heures, passé, à ausculter l’enfant, l’un des médecins, sortit de la pièce, et retourna vers la mère en état d’angoisse. Il entra dans la chambre, et avec un sourire aux lèvres, annonça à la mère, que son fils allait vivre. Ce fut la joie dans tout le clan : un héritier venait de naitre. Mais cette joie n’atteignit en aucun cas le père de l’enfant, car lui, étant un guerrier, savait que ce jeune nourrisson, allait devoir affronter des moments difficiles au cours de sa vie, et cela, plus tôt que prévu. Au fil des années, l’enfant grandi. il devint un petit garçon fier, et impulsif, qui n’écoutait pas beaucoup : il était comme son père. A l’âge de cinq ans, il lui fit enlever, le droit de laisser libre court à ses envies, au détriment e son éducation martial, qui allait faire de lui un prodige. Il commença à étudier, les lois morales du guerrier, avec l’un des meilleurs, à savoir son père. Ce dernier, lui inculqua tous les valeurs, et les principes qui devaient régir sa vie. Bien qu’un jeune enfant ne puisse comprendre tous ceci, il retenue cependant une leçon primordial : un jour, alors qu’il se promenait avec son père, ces derniers, passèrent devant les cimetières. Le fils, prénommé Kyoshiro, vit son père marquer un temps d’arrêt, devant la tombe d’un individu, qui portait le même prénom que lui. Intrigué, il demanda à son père ce que signifiait cette coïncidence. Le chef, stoïque, répondit à son fils curieux, qu’il s’agissait de son grand-père mort au combat, et que son prénom venait de lui. le chef marqua un temps de pose, comme s’il se remémorait un souvenir enfoui au plus profond de son être. Son fils, surpris de voir pour la première fois de sa vie, le visage de son père afficher cette expression, voulut savoir ce qui le rendit si triste. Son père, le regardant droit dans les yeux, lui dit :
« Mon fils, quoi qu’il arrive, sache qu’il n’y a pas plus grand Honneur que de mourir pour protéger les siens, et son village...Force et Honneur, tel dois être ta devise de Shinobi, et aucune situation même éprouvante ne dois te faire oublier ceci. »
L’enfant, n’ayant pas comprit ce que venait de lui dire son père ne dit pas un mot, se contentant de se repasser ces mots en boucle dans sa tête, dans l’espoir de comprendre leurs sens, mais en vain. Une semaine après cet événement, le jour de ses six ans, le jeune Kyoshiro, vit sa vie bouleversé à jamais. Il fut réveillé par sa mère, affolé, et en pleure, lui disant de s’habiller. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il se contenta d’obéir, et descendit de sa chambre. Arrivé dans le salon, il vit son père, ainsi que d’autre membres important de son clan, le regarder descendre. Son père, avait les yeux fermé, sa mère à coté, retenait ces larmes du mieux qu’elle pouvait. Le jeune Kyoshiro comprit alors, qu’il était temps pour lui, de passer à la deuxième fasse de son initiation à la vie de Guerrier. Il fallait maintenant, qu’après deux ans passé à assimiler des connaissances théoriques, passer à l’apprentissage de l’art du ninja, et du clan Mibu. Kyoshiro, se dirigea vers les hommes qui l’attendaient. Sa démarche était pleine de fierté, et d’orgueil, comme voulant montrer qu’il était déterminé à faire face à ce qu’y l’attendait. Au fond de lui il avait peur, car la mort allait le suivre dès qu’il sortirait de cette pièce. Il se retourna une dernière fois vers ses parents, et leur faisant un signe de main, se dirigea vers la porte, suivit de ceux qui était venue le chercher. Le jeune homme traversa tous le village de Kiri, dans le secret le plus total. Personne ne devait être au courant de ce qui allait ce passer, car le clan Mibu, voulait tenir secret le camp de formation de ses jeunes talents. Kyoshiro, arriva dans une sorte d’arène, se trouvant en dehors de la ville, à l’abri de tous les regards. Le petit garçon, savait maintenant où allait se dérouler les dix prochaine années de sa vie.
Dernière édition par Kyoshiro le Ven 1 Oct - 21:53, édité 2 fois
Sujet: Re: L’Avènement d'un Prodige. Mer 22 Sep - 17:40
Chapitre II: "L'Apprentissage."
Les jours et les nuits se suivirent, et le jeune Kyoshiro grandissant, se vu baptiser à même la chaleur dévorante du combat. on lui appris, après mainte et mainte affrontement contre ‘autres jeunes garçons, à ne jamais battre en retraite, ne jamais se rendre, et que mourir sur le champ de bataille pour protéger les siens et son village, était le plus grand des honneurs auquel il pouvait aspirer. Pendant près de dix ans, il fut environné par la violence, luttant contre es adversaires lors d’épreuves obligeant les jeunes garçons du même clan à ruser, voler, et si il le faut, tuer pour rester en vie. Kyoshiro, et les autres jeunes garçon qui étaient avec lui, durent aussi braver la force e la nature, car souvent, on les envoyait en haute montagne où la température, ne dépassait pas les cinq degrés, torse nu, pendant une semaine. Ces futurs guerriers, durent déployer tous ce qu’ils avaient de courage et de volonté, afin de survivre : telle était la nature de leurs initiations, passage obligé, duquel il reviendrait en tant que véritable Mibu, ou ne reviendrait jamais. Kyoshiro venait d’avoir seize ans, et sa formation touchait bientôt à sa fin. Il croyait qu’après avoir enduré autant d’année de maltraitance, et de dur labeur, qu’il allait enfin revoir sa famille. Mais le destin en avait décidé autrement. Deux jours, suivant celui de son anniversaire, il reçut la visite de son tuteur, qui l’avait accompagné toute ces années : le maitre Murasama. Cet homme au regard foudroyant, à la chevelure dorée, se tenait près de son disciple, et lui appris qu’il fallait qu’il quitte e village afin de parfaire sa formation en tant que futur leader du clan. Le jeune homme, sur le coup fut épris d’une grande colère. Non seulement sa formation ne touchait pas à sa fin, mais il allait devoir s’éloigner des sien, et s’isoler en dehors de son village natal. Kyoshiro, se redressa, et à la surprise générale, sortit son sabre, et voulut frapper son maitre. Ce dernier para le coup, car il s’y attendait à une telle réaction, sachant que le jeune Kyoshiro était devenu un garçon impulsif et violent. Les autres jeunes hommes présents dans la pièce, c’était levés, afin de venir en aide à Murasama, mais il les fit asseoir d’un signe de main. Il expliqua alors à Kyoshiro, que l’objectif de sa nouvelle formation avec lui, était une requête de son père, voulant à tous pris que son fils maitrise, les quatre coups les plus puissants du clan, afin de faire de lui le meilleur de tous. Kyoshiro, un peu perplexe, ne dit rien. Son maitre, le regardant droit dans les yeux, lui dit de prendre son épée, et de le rejoindre se soir. Et il en fut ainsi. Kyoshiro obéit à Murasama, car ce dernier, étant un proche de son père, et le forgeron de la famille, il lui devait respect. Lui et son sensei, se dirigèrent vers la forêt obscure, se trouvant au nord-est du village. Là, ils entrèrent dans une maison très confortable, et se vu attribuer une chambre spacieuse, ce qui changeait le jeune homme, de sa chambre immonde où il avait vécu pendant dix ans. Après une bonne nuit de sommeil, et un petit déjeuner, Kyoshiro se rendit près d’une chute d’eau avec son sensei, dans le but de commencer son entrainement. Ce denier, commença alors à lui expliquer ce qu’il allait devoir maitriser pour devenir le plus puissant :
« Si on est ici, c’est pour que tu puisses maitriser les techniques qui fait de nous, les Mibu, les meilleurs épéistes de Kiri, rivalisant sans problèmes, avec les sept épéistes de légende. Sache tous d’abord qu’à l’heure actuel, seulement trois d’entre nous, maitrisons parfaitement ces techniques...ton oncle et ton père, et le troisième n’est autre que moi. Ces techniques sont puissantes, et dévastatrices, elles ne sont pas à utiliser à la légère. On va commencer par la plus simple, et la moins éprouvante : le Mizuchi. Cette technique se base sur ton affinité, le Fuuton, et ta vitesse de frappe à l’épée. Elle consiste à donner de la vitesse à ton mouvement, à l’aide d’un vent violent. De plus, cela te permet aussi de prendre contrôle de l’humidité dans l’air, créant de fines lames d’eau, qui à l’aide du vent, transperce l’ennemi, portant des dégâts en plus. Tu va essayer maintenant, de fendre cette cascade avec cette technique, après avoir assisté à ma démonstration. »
Kyoshiro écouta attentivement son sensei. Il vit ce dernier exécuter la dite technique du Mizuchi. Peu après la démonstration ahurissante de ce dernier, il tenta de reproduire la technique, mais sans succès. Il comprit alors la raison pour laquelle peut d’entre les siens pouvaient maitriser ces techniques, car cela demandait une aisance à manipuler le chakra, combiné à l’habilité à changer la nature du chakra, sans oublier l’aptitude à manier aisément l’épée avec laquelle il devait réussir le coup. Kyoshiro, essaya pendant les jours suivants, de reproduire, ce que son maitre avait fait, mais son résultat fut toujours, le même. Son sensei, voyant les efforts de son élève, décida que pour l’aider, il devait le mettre en situation de danger. Alors, au cours d’ne nuit, il porta son élève, plongé dans un profond sommeil, hors de la maison, et le mena en haut de la montagne recouvert de neige, où rodait des bêtes sauvages, se trouvant près de leurs domicile provisoire. Kyoshiro, réveillé par le froid qui emplissait ses poumons, fut dans un premier temps désorienté. Petit à petit il se rendit compte de sa situation. Il chercha alors un moyen de descendre de la montagne, mais ne voyant que partiellement le chemin, il ne savait pas avec certitude, où il allait. Il était en train de marcher, quand soudain, il entendit un grognement féroce. Il se retourna, et vit un loup, dont la taille était impressionnante, sortir de la nuit noir. Kyoshiro, par reflexe, porta la main à son coté gauche, mais au lieu de trouver son épée, il n’avait qu’une dague de combat usé. Il sentit monter en lui une sensation de grande colère, et de rage envers la personne de Murasama, qui le mit dans cette situation de danger, qu’il ne pouvait gérer sans peine. Le loup terrifiant s’approchait de lui à pas feuilleté, ses crocs ruisselant de bave. Kyoshiro, sur ses gardes, le regardait s’approcher, guettant le moindre de ses pas. Le loup affamé, après avoir dévisagé sa proie, se précipita sur ce jeune homme apparemment sans défense. Kyoshiro, en anticipant les mouvements du loup, se décala sur e coté, et fit un bond en arrière. Une fois sur le sol, il se mit à courir, en direction des roches se trouvant non loin. Une fois là-bas, il se retrouva fasse à une crevasse. Il décida alors de faire demi-tour, afin d’éviter de se retrouver coincer par la bête infâme, mais s’état trop tard. La bête l’avait suivit de très près. Kyoshiro, se sentit désemparé. Il ne savait pas quoi faire fasse à ce monstre. Il finit alors par trouver une idée : le Mizuchi. le loup recommença à redessiner des cercles parfait autour du jeune homme qui en était le centre. Ss crocs d’acier, don pelage d’un noir jais, ses yeux jaunâtres, tel un démon sortit tous droit des enfers. Le monstre humait l’air, comme fier d’avoir piégé son ennemi. Le loup refit un bon sur Kyoshiro, mais ce dernier, se jeta dans la crevasse. Il passa in-extrémise, mais ce ne fut pas le cas du loup, qui venait de se briser les os des pattes avant : Il venait de se coincer la tête. Ce n’était pas la peur que Kyoshiro ressenti, mais la formidable acuité de ses sens exacerbé, la morsure de l’air froid dans ses poumons, le vent des pins balayant la nuit. Le calme de ses mains, la perfection de son geste : il venait, d’exécuter son Mizuchi à la perfection, qui plus est, avec un petit couteau. Ce fut ainsi, que le garçon de ce clan de Shinobi maitre dans l’art du maniement des épées, revint vers son maitre, avec pour acquis, l’une des techniques les plus puissantes du village de Kiri. Il était en bonne voie pour succéder à son père.
Sujet: Re: L’Avènement d'un Prodige. Mer 22 Sep - 17:40
Chapitre III: "L'éveil."
Dix-sept ans qu’il avait quitté les siens. Dix-sept ans de lutte afin de prouver au sien qu’il n’était pas venu au monde par simple hasard, et qu’il était digne d’être le fils d’un Mibu. Le jeune homme aux cheveux noirs jais, au visage aquilin dont les formes pouvaient séduire la plus dévote des femmes, et au regard profondément charismatique, se trouvait vêtue d’une peau de loup, qui lui servait de manteau par ce temps glaciale de l’hiver. Il marchait d’un pas assuré, et déterminé, fier de pouvoir revenir et montrer au sien, que lui, Kyoshiro Mibu, était vivant, et plus puissant que jamais. Même en étant si pressé de revoir les siens, il n’avait qu’une seule envie en tête, c’était celle de prendre un bon repas, car pendant toutes ces années où il fut formé, il n’eut droit qu’à des rations de survie, ce qui le rendait faible, et non en pleine possession de ses capacités. Il arrivait dans le village dans lequel il avait vu le jour : le village de la brume sanglante. Il ne savait pas si c’était de la nostalgie ou de la joie qu’il ressentait dans le fond de sa poitrine, mais chaque bâtiment, ou encore chaque décors qu’il reconnaissait, faisant naitre en lui une sensation étrange, qui s’intensifiait de plus en plus. Il parcourait librement les rues du village, allant sa et là, recherchant dans sa mémoire, ce qu’il lui restait de souvenir afin de se faire une idée de ce qu’était sa vie d’il y a dix-sept ans. Il fini par prendre la direction de chez lui, où l’attendait certainement son père et sa mère, ayant été prévenu de son arrivé. Kyoshiro finit par arriver devant sa maison. Le cœur battant la chamade, il se demandait comment il devait réagir face à ceux qui l’avait conçut, car étant habitué à n montrer aucune signe d’affection, et d’attachement, il serait sans doute très difficile de prendre par à ces retrouvailles. Il franchi la porte, le regard grave, les mains moites. Ils étaient là. Ses parents l’attendaient dans le salon, dont il ne reconnaissait plus la décoration. Sa mère, qui avait l’air d’une femme accablé par un grand chagrin se tenait dans les bras d’un homme, ayant le même physique que le jeune Mibu. A la vu du jeune homme qui s’était présenté dans la pièce, la femme qui à l’instant se trouvait près de son mari, fondit sur le jeune shinobi, et le prit dans ses bras. Kyoshiro ne bougea pas, se lançant faire. Il finit par prendre cette femme dans ses bras, cette femme qui pendant neuf mois l’avait porté en son sein, et qui pendant six ans, l’avait comblé d’amour, et de tendresse, avant qu’il n’affronte le monde redoutable qui l’attendait. Kyoshiro, de par ce contacte chaleureux qui fit perler une larme de son œil, sut maintenant que ce qui le perturbait tant, n’était pas le faite d’avoir retrouvé son habitat d’enfance, mais le faite de revoir ceux qu’il aimait le plus.
Les retrouvailles d’avec ses parents furent sans doute l’un des événements des plus marquants de la vie de ce jeune homme. Il était maintenant en là, près d’eux, pouvant les sentir près de lui, sensation qui rempli le cœur de bonheur, et d’allégresse. Sa mère, les larmes au yeux, n’arrêtait pas de sourire, et son père ne pouvait s’empêcher de s’enfler d’orgueil de voir son fils revenir en tant que son digne successeur. Le soir même du retour de Kyoshiro, il y eut une fête dédié à la réussite du jeune homme, pour avoir passer avec succès l’épreuve d’initiation de son clan. Il due alors se préparer, même si lui ne voulait pas s’exposer sous les feu des projecteurs. Il sortit, accompagné de son père, chercher une tenue descente pour le festin. Ils firent plusieurs magasin, chacun proposant des articles divers et varié, mais aucun d’eux ne proposait un vêtement qui plaisait au jeune Mibu. Ne voulant pas faire le difficile, il fini par choisir un kimono noir, bordé de blanc, où il fit coudre le blason de son clan, à savoir, le symbole du yin et du yang. Une fois sa tenue acheté, il fit en sorte de se retrouver tous seul dans un coin, afin de pouvoir respirer un peu, car depuis son retour, il voulut prendre un temps pour lui, pour se reposer, se vider l’esprit. Il était vrai que depuis fort longtemps, accablé par l’envie de survivre, et suscité par un entrainement hardi, et rude, il ne pouvait passer un moment libre, sans penser à rien, juste se reposer. Il prit la direction de la mer de Kiri, qui offrait un havre de paix pour toute personne à la recherche de sérénité, et de calme. Il se mit près un arbre recouvert par la neige, et s’assit. Il ne pouvait s’empêcher d’apprécier ce moment de détente ; le premier depuis plus de dix ans. L’air frais qui venait caresser son visage, la douceur glaciale de la neige sous ses pieds, et ce son apaisant des vagues qui venait mourir sur les rochers. Quelques instant plus tard, Kyoshiro fut sortit de sa somnolence par un cri qui venait de perturber l’harmonie dans laquelle se trouvait Kyoshiro.
Se levant pour aller voir ce qui se passé, Kyoshiro se sentit un peu frustré d’avoir été gêné pendant qu’il se reposait péniblement, même si cela faisait une demi-heure qu’il était posé contre l’arbre. Il se demandait bien ce qui pouvait se passer pour qu’une femme se mette à crier de la sorte. Se doutant qu’elle était sans aucun doute en danger, il se hâta de se diriger à l’endroit d’où provenait le cri. Il traversa la forêt de conifères qui le séparaient du village, pour se retrouver, près d’un lac, non loin, où prenait source, une rivière qui se jetait directement dans la mer. Il remarqua des traces de pas d’hommes récents, incrustées dans la boue se trouvant au bord de la rivière, ce qui lui permit de conclure que la femme qui avait hurlé se trouvait pas loin, ou venait de prendre la fuite. Kyoshiro s’avança prudemment, sillonnant les lieux du regard, afin de détecter le moindre mouvement suspect, et aussi, afin de voir qui avait crié, et le pourquoi. Il fit quelques pas en avant, le regard alternant sur sa droite et sur sa gauche, à la recherche d’information, qui lui indiquerait ce qui s’était passé sur place. Il fini par trouver un manteau de femme dans les buissons. Le manteau était à moitié déchiré, et un kunai se trouvait non loin. Il en conclut donc qu’une jeune fille avait des ennuie avec des hommes qui devaient être des ninjas. A cette pensée, Kyoshiro ne put s’empêcher de s’emporter, mais ce qui l’énervait le plus, c’est de savoir qu’ils étaient plusieurs contre une jeune demoiselle qui n’avait rien demandé à personne. Pendant qu’il analysait les éléments trouvé, et émettait son hypothèse, il entendit le bruit assourdissant d’une explosion non loin de sa position. Il s’élança alors avec vigueur, vers le lieu de combat, afin de porter secours à la jeune femme.
Il fut dans un certain sens content de voir cette explosion, car cela voudrait dire que la jeune femme n’était pas en train de se faire abuser, mais qu’elle était en plein combat. Souriant intérieurement, Kyoshiro se trouvait idiot d’avoir pensé à de telles choses. Arrivant sur le lieu de l’explosion, il eut droit à un spectacle des plus intriguant : une jeune femme à la chevelure bleuâtre, dont on pouvait distinguer de fin reflet argentée, au corps de déesse, mais au regard agressif, se battait contre quatre hommes dangereusement armés, dont l’un était emprisonné dans un cercueil de cristal violet. L’attention de Kyoshiro fut portée plus sur la fille que les hommes qu’elle combattait. Perché sur un arbre, tout en cachant sa présence, il ne pouvait s’empêcher de la contempler encore et encore, tout en sentant monter en lui une chaleur et une sensation qui lui était inconnu jusqu’à lors. Il du sortir de sa rêverie, quand il vit la jeune femme se faire attaquer par l’un des trois hommes encore en état de combattre. Il fut tenter d’aller aider la jeune femme, mais il fut surpris de voir que cette dernière n’en avait pas besoin. La jeune femme, au cours de son combat fit preuve d’une intelligence dans sa technique, et d’une dextérité ahurissante, dans l’art du Taijutsu, sans compter son audace à prendre les devant, empêchant ainsi ses adversaires à porter le moindre coup fatal. Les quatre hommes furent mit hors d’état de nuire, mais on pouvait aussi dire que le chakra de la jeune femme était quasiment fini, de part les techniques qu’elle venait d’utiliser. Kyoshiro resta bouche bée. Il n’arrivait pas à croire qu’une konoishi aussi puissante existait, elle pouvait être même plus puissante que lui, ce qui fit grandir encore plus son intérêt pour elle. Deux autres individus firent leurs apparitions. Leurs agressivités, et leurs puissances était telles, que notre jeune ami en fut perturber. Il les regardait tour à tour, voulant connaitre leurs origines. Il était claire que ces hommes n’était pas de Kiri, mais là n’était pas le problème, il allait attaquer. La réaction de la jeune fille toujours debout, malgré sa fatigue, fut exemplaire : bien qu’elle ne fût en aucun cas en mesure de se battre, elle brandit fièrement son Kunai pour défier ses adversaires. Ces derniers, se mirent à rire, avant de s’élancer contre elle. Il ne leurs fallut pas longtemps pour atteindre la jeune femme, et de lui porter plusieurs coups successifs, assez violents. Kyoshiro ne voulut pas intervenir tout de suite, mais quand il vit que la jeune femme risquait vraiment de se faire tuer, il changea d’avis : l’un des hommes qui se battait, s’approcha de la jeune fille, la saisit par les cheveux, et voulut lui porter le coup de grâce. Il eut cependant un contre temps pour lui, car dans l’exécution de son mouvement, Kyoshiro eut le temps de sortir son katana, et de se jeter sur son ennemi, afin de lui couper la main qui allait frapper la jeune fille.
« Les gars, cela ne se fait pas de s’en prendre à cet femme, votre maman ne vous l’a jamais dit ? »
Jouant sur l’arrogance pour provoquer ces barbares, Kyoshiro, qui venait d’atterrir près de la jeune femme qu’il tenait à présent par le coté avec son bras gauche, regardait ces brigands droit ans les yeux. Celui qui venait de perdre sa main semblait prit de rage, le visage rouge, tenant son membre découpé, afin d’arrêter l’hémorragie. L’autre, quant à lui, resta calme, et souriait tranquillement. Kyo sut alors que le combat le plus dur qu’il devait mener serait contre lui.
« Tu vas payer pour mon bras enfoiré ! »
Et aussitôt dit, aussitôt le gros balourd se lança à l’attaque, sans prendre en compte le faite qu’il venait de lancer une attaque frontal envers quelqu’un qui avait l’avantage sur lui psychologiquement. Kyoshiro ne put s’empêcher de sourire. Il leva sa katana, et d’un mouvement serein et paisible, d’une fluidité semblable à la rivière qui coule dans son lit, il porta un coup direct au barbare qui venait de se faire transpercer non loin du cœur. Kyoshiro avait effectuer un pas de coté, afin d’éviter l’attaque de cet brute, et aussi, afin de protéger la jeune femme, de l’impact de la lame de ce dernier, qui s’était planter dans le sol.
« Tu parles beaucoup pour ne rien dire mon frère…apprend que personne ne peut me défaire moi Kyoshiro…Mizuchi… »
On sentit alors un vent se lever, un vent qui, avec le froid ambiant qui pesait dans l’air, se fit très violent. Tenant fermement sa lame dans sa main, et fermant les yeux, Kyoshiro venait de lancer la technique qu’il avait apprise de son maitre Murasama. Dans un mouvement de bras sec et puissant, il retourna la lame dans la plaie de sa victime, avant de retirer son épée de son corps. Son ennemi, s’agenouillant devant lui, ne put réagir, car à peine sa lame retiré, que Kyoshiro la ramena vers lui, ainsi que les lames d’eau qui furent créer par le vent. Le pauvre homme fut dépecer de par et d’autre, sans et sans aucune pitié par le Mibu, qui fixait à présent son futur adversaire. Le jeune fille semblait ne pas comprendre ce qui se passait auprès d’elle. Kyoshiro décida alors de la poser contre un arbre, en attendant que cette dernière ne reprenne ses esprits. Pendant que le Mibu prenait soin d’écarter la jeune femme de là, son ennemi ne le quitta pas du regard, suivant chacun des ses mouvements. Une fois revenu sur place, Kyo se mit en position de combat. Le ciel c’était couvert, sur la tête des deux shinobi qui s’apprêtaient à croiser le fer. L’un pour défendre une jeune demoiselle, et l’autre par simple envie meurtrière. Ces deux raisons étant bien différente l’un de l’autre, on pouvait distinguer dans le regard de ces hommes, la même soif de sang, et de combat féroce, bien que l’un d’entre eux, semblait plus dément que l’autre. Kyoshiro, le jeune shinobi de Kiri, qui venait à l’instant de réduire à néant, la vie du partenaire de son prochain adversaire, était là, debout droit, épée à la main, dirigé vers son vis-à-vis, et les pieds dans une neige rouge écarlate, en raison du sang qui coulait du cadavre. Il ne savait pas pourquoi, mais cette situation si tendu, le rendait joviale, tel un requin ayant prit le goût du sang. Il voulut attaquer tous de suite, mais la pression, et l’impression de puissance que dégageait son ennemi réprimait cette envie. Ils passèrent près d’une minute à s’observer dans le blanc des yeux, chacun jaugeant l’autre. Soudain, sans même savoir comment, les deux homes s’étaient précipité l’un vers l’autre, avec toute cette combativité, et cette férocité qui bouillonnaient en eux. Kyoshiro, le souffle court, retourna sa lame dans sa main droite, afin d’avoir cette dernière dans sa direction, longeant ainsi son corps, et une fois à proximité de son ennemi, tenta de lui couper la tête d’un geste fluide, et calculé. Mais comme il fallait s’y attendre, son ennemi évita le coup, en se penchant vers l’avant, profitant de l’ouverture que laissait la tentative de Kyoshiro, pour lui porter un coup de poing dans le flanc droit. Le Mibu, dans son élan de confiance, vit le coup venir, et anticipa l’action, en pivotant sur son pied de devant, et en effectuant un saut par-dessus son ennemi, avant de se retrouver derrière lui. Etant dans les airs, il laissa volontiers tomber un kunai piéger au niveau de son vis-à-vis, car ayant remarqué que ce dernier était plus rapide que lui, il savait qu’il ne pourrait parer le prochain coup à venir, en effet : à peine eut il le temps de poser les pieds au sol, qu’il se prit un coup de pied en pleine poitrine, ce qui le propulsa quelque mètre plus loin. Le kunai explosa, pendant que Kyoshiro cherchait à se relever. Il eut un peu de mal à se remettre debout, car le choc du coup qu’il venait de prendre était plus intense qu’il ne l’aurait pensé ; ce qui laissait penser que son adversaire était un maitre du Taijutsu. La fumée provoquer par l’explosion se dissipait petit à petit. Le Mibu fut étonné de voir que l’explosion n’avait eut aucun effet sur son ennemi, et que se dernier affichait un sourire des plus méprisant tout en regardant Kyoshiro droit dans les yeux.
« C’est tous ce que tu peut faire ? Où est passé ton arrogance de tout à l’heure ? ne me dit pas que c’est tous ce que t’as à donner ! Allez viens ! »
Kyoshiro ne bougea pas d’un pouce. Son ennemi le provoquait certes, mais il ne fallait pas perdre son sang froid, d’autant plus qu’il risquait de se faire tuer. il commença alors à effectuer des pas sur le coté, tout en fixant son ennemi, cherchant la faille. Il fini par opter pour une autre attaque au corps à corps, mais cette fois avec un coup d’avance. Il fallait anticiper le prochain pas de l’adversaire, et pour cela, la seule solution était de réduire son champ d’action le plus que possible. Prenant une grande inspiration, Kyoshiro remonta son épée à deux mains, au niveau de son visage. Son chakra commençait petit à petit à s’accumuler dans celle-ci, de plus, on sentit se lever peu à peu un léger vent glacé, qui fit bouger avec violence les arbres se trouvant autour de la zone de combat : Kyoshiro passait au choses sérieuses. Une fois la une grande partit de son chakra accumulé, le Mibu fit descendre son épée sur son coté droit, et tout en fixant l’ennemi, il se hâta vers lui. Son mouvement fut rapide, comme porté par le vent, répondant à l’appel de l’air. Son coup fut d’une précision remarquable, mais l’esquive de son ennemi, qui s’était laisser tomber à la renverse était sans égale. Kyoshiro se trouvait à mit distance de ce dernier, quand son coup échoua. L’homme aux cheveux blonds qu’il affrontait, se releva et eut un sourire qui se voulait des plus méprisant, mais Kyoshiro lui fit un signe de tête afin que ce dernier se concentre sur un spectacle très intéressant : il y avait un être, au aspect de félin, qui se dirigeait vers cet homme imbu de lui-même.
« Voila l’une de mes techniques…Byakko… »
Et le tigre chargea. La violence, et la vivacité à laquelle la bête enragé se jeta sur sa proie, fut tel, qu’il était presque impossible que quelqu’un ne survive à cet Attaque. Kyoshiro s’étant éloigner, afin d’éviter d’être prit dans le vent, se rapprocha du corps de son ennemi qui gisaient sur le sol. il y avait un corps éparpillé sur l sol, ne laissant paraitre qu’un marre de sang. Kyoshiro avait gagné. Ou du moins c’est ce qu’il pensait, jusqu’au moment, où il sentit entrer dans son flanc droit, quelque chose de froid, et de dur. Il venait de se faire percer par une lame. Ne comprenant pas ce qui venait de se produire, il tourna la tête, et se fut avec la plus grande incompréhension, qu’il vit son adversaire, celui qui gisait à ses pieds, debout, le regardant droit dans les yeux. Un filet de sang sortait de la bouche de Kyoshiro, sa respiration était saccadé, et son corps était parcouru de spasmes. Le corps découpé en morceau sur le sol, disparut soudain dans une explosion, ce qui rendit la situation plus réaliste : le ninja s’était cloné, à la suite de l’explosion, laissant son clone dans la fumée, et allant se cacher, avant que Kyoshiro ne se relève, attendant le bon moment pour frapper.
« Tu es faible Mibu…je connais tes techniques, car par le passé j’ai affronté les tiens…je constate que vous êtes toujours aussi incapable ! »
La colère de Kyoshiro fut à son comble. Il ne pouvait le laisser insulter son clan plus longtemps. De plus, le faite que lui se retrouve dans une situation tel que celle-ci lui était pire qu’insupportable. il tenta de bouger, mais son corps était comme paralyser. Peut-être que son adversaire avait recouvert sa lame d’un paralysant… le cœur de Kyoshiro battait de plus en plus vite, sentant son impuissance face à l’ennemi, et une mort proche peser sur lui. Il ressentit alors la même sensation désagréable qui l’avait parcouru, mais cette fois, la lame sortait de son corps. Son ennemi passa devant lui, qui était toujours paralyser, et le fixait à présent droit dans les yeux.
« Tu vas mourir ici Mibu…t’en fait pas la jeune fille viendra te rejoindre bientôt… »
C’en était fini pour Kyo. Son ennemi venait de prendre l’avantage, et ce dernier décida d’en finir avec lui. C’était la fin pour Kyoshiro. Regardant chacun des faits et gestes de son ennemi, qui voulait lui donner le coup de grâce, il se mit à ressentir en lui, une sensation étrange. Quand la lame de son ennemi entama sa trajectoire, tous se bouscula dans la tête à Kyoshiro.
*Je vais me faire tuer, mais avant de me faire tuer…*
Le regard de Kyoshiro venait de changer. Il même ses pupilles qui d’habitude sont noires, prirent une couleur peu habituel. Sous le coup de la colère, et de la peur de mourir, Kyoshiro venait de faire naitre en lui un pouvoir berserk. Son ennemi, qui s’apprêtait à lui couper la tête, stoppa son mouvement, car le chakra de Kyoshiro venait de se faire plus agressif, ce qui réussi à perturber son adversaire. La paralysie de Kyoshiro ayant disparut à ce moment là, le jeune Mibu en profita alors, pour porter un coup à son ennemi. Ce dernier fit projeté au loin, sous l’effet d’un coup de poing sans pareil. Kyoshiro se dressait là, devant cet homme, et le regarda droit dans les yeux.
« Cette fois ci tu ne m’échapperas pas ! »
Un oiseau de feu s’éleva à la fin de la phrase de Kyoshiro, et fondit sur son adversaire. Tout fut embrasser autour d’eux, rien ne fut épargné, à par Kyoshiro. Se voyant entouré par les flemmes, et commençant à bruler, le jeune homme poussa un cri de désespoir, et demanda à Kyoshiro de l’achever. Kyoshiro ne se fit pas prier deux fois : il se dirigea vers son ennemi d’entre les flemmes, et saisit violement ce dernier pas les cheveux.
« Meurs ! »
On entendit le bruit distinctif de la lame transperçant un individu droit dans le cœur. Le jeune homme blond s’écroula par terre, le visage affichant une expression de torture intense. Kyoshiro venait de lancer l’une de ses techniques secrètes à savoir le Suzaku, un Genjutsu. Ayant consumé, l‘âme de son ennemi, il remporta donc la victoire, mais encore en colère de la manière dont cet homme s’adressa à lui, Kyoshiro ne put s’empêcher de lui trancher la gorge. Il se retourna par la suite vers la jeune femme, qui se trouvait non loin, afin de s’occuper d’elle, laissant les deux cadavres dans la neige. Il venait d'acquérir un nouveau pouvoir, mais n'en ayant pas conscience, il ne fit pas attention, et se redirigea vers les siens, avec une blessure non négligeable sur le coté, et le regard plus meurtrier que jamais.
~Fin du Flash Back~
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L’Avènement d'un Prodige.
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